Les OSC féministes des Suds sont en première ligne dans la lutte contre les VBG. Leurs membres sont profondément engagés et ont des propositions créatives, inclusives et innovantes basées sur une connaissance approfondie de leur contexte, de leur population cible et du travail qu’ils effectuent (et le travail est nécessaire pour répondre à leurs besoins).

Les OSC doivent être soutenues et accompagnées dans leur travail et leur renforcement de capacités pour être entendues dans la diffusion du message d’équité et de non-violence dans les espaces de plaidoyer régionaux, nationaux et internationaux. En outre, ils ont besoin d’espaces et de plateformes pour documenter les violations des droits de l’homme.) Ce dont ils ont besoin, c’est d’un soutien pour renforcer leurs capacités, d’un soutien pour transmettre leurs messages à de multiples espaces de plaidoyer, forums nationaux, régionaux et internationaux, d’un soutien pour documenter les violations des droits de l’homme. les droits des femmes.

  • FON soutient les stratégies de plaidoyer des OSC féministes.
  • FON contribue à la construction de mouvements féministes à travers les pays, les régions et les continents.
  • FON soutient les mouvements féministes pour que leurs voix soient entendues plus fort, que ce soit au niveau local, national, régional ou international.
  • Et FON plaide également pour un financement plus direct et plus flexible des petites organisations féministes du monde entier, comme moyen le plus efficace de lutter contre l’injustice de genre.

La nécessité de modifier la législation et les politiques nationales pour garantir le respect des droits des femmes et des filles, notamment en ce qui concerne la lutte contre les violences sexuelles et sexistes et l’accès à la justice pour les survivantes, souligne l’importance croissante pour les organisations féministes de la société civile (OSC) de s’engager pleinement. avec les organes et instruments africains des droits de l’homme. Comprendre le fonctionnement de ce mécanisme régional, les possibilités de participation et de mobilisation, ainsi que les opportunités de plaidoyer, permettent aux OSC qui font campagne contre la violence basée sur le genre de rendre leurs actions plus efficaces.

Ayant célébré son 35ème anniversaire l’année dernière, la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), basée à Banjul, en Gambie, est un mécanisme quasi judiciaire chargé de promouvoir et de protéger les droits humains et collectifs, et d’interpréter la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples. Droits de l’homme et des peuples et Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples (Protocole de Maputo). En tant que principale instance régionale de défense des droits humains en Afrique, ses décisions, recommandations et résolutions peuvent contribuer au travail des OSC féministes pour renforcer et garantir les droits des femmes sur le continent.

Dans le cadre de la 77ème session de la CADHP qui s'est tenue à Arusha en Tanzanie, du 20 octobre au 9 novembre 2023, une mission de 7 jours a été organisée, du 15 au 23 octobre 2023, avec 8 OSC féministes anglophones sélectionnées, afin qu’ils puissent se présenter à ce réseau régional de plaidoyer et comprendre comment y apporter leurs priorités à l’avenir.

Ci-joint une photo des militants du FON (+ quelques autres) avec l'honorable commissaire Janet Ramatoulie Sallah-Njie, rapporteuse spéciale sur les droits des femmes en Afrique de la CADHP.

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