Faire progresser l’égalité : financer avec des approches féministes

La discussion se concentrera sur le rôle crucial des OSC du Sud dans l’autonomisation économique des survivantes de la violence basée sur le genre, en soulignant l’importance du financement féministe. Les leçons du programme FON seront partagées par le biais de panels d’experts, favorisant des discussions dynamiques, l’échange de connaissances et la résolution collaborative de problèmes.

 

Modératrice : Alejandra Garcia, responsable du programme FON – Monde 

 

Panélistes : 

• Tori Chakma, Bangladesh . 

Activement impliqué dans SPaRC (Supporting People and Rebuilding Communities), une organisation basée aux CHT (Chittagong Hill Tracts, Bangladesh), en tant que « personne focale du développement économique ». SPaRC est une organisation travaillant sur des questions telles que les droits de l’homme, la discrimination et la violence fondées sur le genre, la race ou le sexe, les droits LGBT, etc. Le titulaire du poste a la responsabilité d’analyser les opportunités économiques potentielles adaptées aux compétences que possèdent les victimes de violences sexuelles et les autres victimes et de employez-les en conséquence pour leur indépendance financière. 

 

• Shelani Palihawada, Sri Lanka

Shelani est directrice de programme au Youth Advocacy Network Sri Lanka et avocate diplômée de l’Université de Colombo. Collaborant activement avec les communautés vulnérables, elle les responsabilise en tant que pairs éducateurs en matière de SDSR, en se concentrant sur la communauté sourde, les employés du secteur de l’habillement et les jeunes de la base. Shelani contribue au comité consultatif technique sur la santé des adolescents et des jeunes au Sri Lanka et est engagée auprès d’organisations régionales et mondiales. Son objectif principal est d’améliorer l’accessibilité des informations sur la SDSR pour les jeunes grâce à des plateformes numériques inclusives. Actuellement, elle gère avec succès un écosystème de soutien par ligne d’assistance téléphonique pour les personnes touchées par la TFSGBV au Sri Lanka. 

 

• Carolina Calle, Colombie 

Carolina Calle, travailleuse du sexe et défenseure des droits humains, militante depuis plus de 15 ans, féministe, elle fait partie de la corporation Putamente Poderas, elle est également directrice de la corporation Calle 7 Colombia et présidente du syndicat du travail du sexe Astrasex, le premier syndicat pour les travailleuses du sexe dans toutes leurs diversités et modalités. 

Carolina fait partie de la plateforme latino-américaine des personnes qui pratiquent le travail du sexe PLAPERTS, présente dans 13 pays d’Amérique latine où elle est référente pour la Colombie. 

Sa priorité est la défense des droits humains et des droits du travail des travailleuses du sexe partout dans le monde. 

 

• Alesandra Ogeta, Kenya

Alesandra Ogeta, actuellement directrice adjointe de Jinsiangu Kenya, est une praticienne chevronnée de la gestion des ressources humaines qui se consacre à la promotion du bien-être et des droits des personnes intersexuées, transgenres et de genre non conforme (ITGNC) au Kenya. Avec plus d’une décennie d’expérience, Alesandra utilise diverses stratégies, notamment les relations avec les médias et la communauté, les litiges stratégiques et la recherche gouvernementale, pour faire pression en faveur de la reconnaissance juridique et de l’égalité des sexes. Son plaidoyer percutant s’étend à l’échelle mondiale, contribuant de manière significative à l’agenda des droits humains des personnes trans au Kenya.

 

• Mar Mérita Blat, France

Experte des questions de genre à l’AFD , Mar Merita Blat œuvre depuis plus de 10 ans en faveur de l’égalité femmes-hommes en France et à l’étranger. 

Elle se spécialise dans ce domaine depuis la fin de ses études. Après avoir obtenu un Master en Affaires Internationales à Sciences Po Paris, Mar Merita Blat a entrepris un deuxième Master, cette fois en Egalité des genres à l’Université Jaume I en Espagne.  

Dans ses diverses fonctions, Mar Merita Blat a publié du matériel et créé des outils liés aux questions de masculinité, aux stéréotypes de genre, à la lutte contre la violence à l’égard des femmes, aux politiques publiques pour l’égalité et à l’évaluation de la législation pertinente. En parallèle, elle continue de s’impliquer dans le secteur associatif. Elle devient membre de l’association Osez le Féminisme, et de 2014 à 2019, elle travaille comme vice-présidente du plaidoyer pour ONU Femmes France.