29 Acteurs/trices de la Société Civile Formé-e-s sur la Santé Mentale à Ouagadougou

By: Fatou FAYAMA

 

Pendant cinq jours, les participant-e-s, venant de diverses associations de défense des droits et de santé publique, ont bénéficié des interventions d’expertes en santé mentale. Les échanges et sessions de formation ont permis d’explorer les causes et facteurs influençant la santé mentale au Burkina Faso, tout en mettant en lumière les conséquences sociétales de ces troubles souvent stigmatisés.

Parmi les thématiques abordées figuraient les déterminants de la santé mentale, la psychopathologie, la psychoéducation, la psychologie positive, ainsi que l’intersection entre la santé mentale et les questions de genre. Une attention particulière a été portée sur l’accompagnement spécifique des femmes et des filles souffrant de troubles mentaux, souvent confrontées à des défis supplémentaires en raison de la discrimination et des normes de genre.

Un Projet pour Améliorer la Dignité et les Conditions de Vie des Femmes

L’atelier s’inscrit dans le cadre du projet « Bang Pass » – qui signifie “cerner la problématique” en langue Mooré – initié pour améliorer les conditions de vie et la dignité des filles et des femmes atteintes de maladies mentales. Ce projet symbolise l’engagement de SPS/TLT en faveur d’une meilleure prise en charge des femmes, tout en sensibilisant la société aux réalités de la santé mentale et en luttant contre les préjugés qui entourent ces maladies.

La formation s’est clôturée par la remise d’attestations aux participant-e-s, marquant leur engagement à promouvoir une approche inclusive et empathique de la santé mentale au Burkina Faso. Cette certification symbolise non seulement leurs nouvelles compétences, mais aussi leur rôle actif dans la lutte pour une meilleure reconnaissance et prise en charge des troubles mentaux dans les communautés.