Le samedi 10 février, le Directeur Général de la Fédération Internationale pour la Planification Familiale (IPPF), Dr. Alvaro Bermejo, a rencontré les organisations bénéficiaires de FON en Côte d’Ivoire, principalement celles basées à Abidjan. Tenue au siège du bureau sous-régional de l’IPPF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, la réunion a été suivie par Initiative Tile, SOS Forêts, Action et Humanisme et La Fondation Djigui la Grande Espérance, ainsi que l’AIBEF, une association membre de l’IPPF. Chacune des organisations était accompagnée d’une organisation phare alliée, y compris le PNUD (avec le projet “Initiative pour la Gouvernance Inclusive”), Water Life, Organisation Nationale pour l’Enfant, la Femme et la Famille (ONEF), Coalition contre les MGF, et Association des Paralytiques de Côte d’Ivoire (APCI).
Les organisations ont partagé leurs expériences, mettant en lumière leur travail et leurs défis dans le domaine du féminisme et de la promotion des droits des femmes et des personnes marginalisées. En parallèle, elles ont exprimé leurs aspirations pour l’établissement de l’égalité des sexes en Côte d’Ivoire. À titre personnel, elles espèrent voir les populations marginalisées prendre conscience de leurs droits, ne les considérant plus comme des faveurs, mais comme des libertés indispensables. En ce qui concerne les décideurs, leur souhait est de voir émerger une coordination plus harmonieuse entre les acteurs impliqués dans la lutte contre les violences basées sur le genre, brisant ainsi les silos existants.
Intersectionnalité comme moteur de progrès dans la lutte pour les droits des femmes en Côte d’Ivoire
Le Directeur Général de l’IPPF, après avoir écouté ces organisations, a salué la manifestation concrète de l’intersectionnalité au cœur du travail des OSC bénéficiaires de FON en Côte d’Ivoire. Il a partagé ses réflexions sur la puissance inhérente à cette intersectionnalité. Lors de ses visites en Côte d’Ivoire, il a compris des autorités qu’il a rencontrées que le retard dans l’adoption d’une loi sur la santé sexuelle et reproductive (SSR) découle des défis associés à une législation intersectorielle, rendant complexe l’adoption de cette loi.
D’un point de vue pragmatique, Dr. Alvaro Bermejo a plaidé en faveur de la démonstration du pouvoir des OSC à réaliser cette intersectionnalité, les érigeant en exemple concret pour stimuler l’avancement des lois visant à combattre les violences basées sur le genre. Il a également souligné que cette intersection offre un espace d’échange et de partage de connaissances entre les organisations, renforçant leur impact collectif. En conclusion, cette réunion a offert une vision prometteuse d’une collaboration renforcée et de progrès significatifs dans la promotion des droits des femmes en Côte d’Ivoire.